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Leonid Ilitch Brejnev le meilleur secrétaire du Comité central du PCUS?

Léonid Brejnev naît à Kamenskoïe (Dniprodzerjynsk de 1936 à 2016), dans le gouvernement de Iekaterinoslav (actuelle Ukraine) en 1906, fils d'un métallurgiste russe[4]. Comme de très nombreux jeunes prolétaires aux temps de la révolution russe il reçoit une éducation technique, en gestion du territoire puis en métallurgie. Une fois diplômé, il devint ingénieur dans l'industrie métallurgique de l'Est de l'Ukraine. Il intègre en 1923 l'organisation de jeunesse du Parti communiste, le Komsomol, puis le Parti lui-même en 1931.

En 1935-1936, il fait son service militaire obligatoire. D'abord engagé dans un corps de blindés, il suit des cours sur les chars d'assaut avant de servir finalement comme commissaire politique. Il devient ensuite directeur du collège technique de métallurgie de Dniprodzerjynsk. Il est rapidement transféré au centre régional de Dniepropetrovsk, dont il devient en 1939 le secrétaire du Parti chargé des importantes industries militaires de la ville.

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Il fait partie de la génération de Soviétiques qui ne connurent pas la période ayant précédé la révolution russe, trop jeunes même pour avoir participé aux luttes pour la succession de Lénine au poste de dirigeant du parti en 1924. Au moment où il entre au Parti, Iossif Staline en était déjà le maître incontesté ; Brejnev, comme beaucoup d'autres jeunes communistes, trouva dans le système stalinien un chemin tout tracé. Les membres du Parti qui avaient survécu aux grandes Purges de 1937-1938 obtinrent des promotions rapides, puisque ces éliminations ouvraient de nombreux postes dans les niveaux haut et moyen du parti et de l'État : Brejnev est le modèle même de ces carrières fulgurantes.
{À la tête de l'URSS}
Pendant les années Khrouchtchev, Brejnev avait approuvé la dénonciation de la dictature de Staline, la réhabilitation des victimes des purges et la libéralisation limitée de la vie politique et intellectuelle soviétique. Mais dès qu'il prend le pouvoir, le processus est interrompu ; sans retour aux méthodes terroristes de gouvernement, on peut cependant assister à une réhabilitation insidieuse de Staline, et à l'étouffement progressif de la liberté de ton des intellectuels. Dans un discours en mai 1965 commémorant le vingtième anniversaire de la défaite de l'Allemagne, Brejnev mentionne Staline d'une manière positive pour la première fois[5]. Le 8 avril 1966, il prend le titre de Secrétaire général du PCUS, que Khrouchtchev avait remplacé par celui de Premier Secrétaire. En 1966, le procès des écrivains Iouli Daniel et Andreï Siniavski, inédit depuis l'époque stalinienne, marque le retour d'une chape de plomb sur la vie culturelle soviétique.

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Dirigée par Iouri Andropov, la police politique (le KGB) se voit octroyer des pouvoirs de contrôle et de répression accrus et perfectionnés contre toute forme de dissidence. Le 22 janvier 1969, Brejnev est l'objet d'une tentative d'assassinat par un déserteur de l'armée soviétique qui se trompera de cible.
Ce qui est caractéristique de Brejnev est son orthodoxie communiste et son conservatisme marxiste-léniniste, ainsi que la situation économique et industrielle des années 1970 dites de la stagnation. Il qualifia la société soviétique de « Socialisme développé » ou « socialisme réel », une déclaration qui n'appelait donc pas à des réformes essentielles (le communisme intégral n'est plus évoqué cependant)[6],[7].
Durant les années 1970, Brejnev consolide sa position dominante au sein des instances dirigeantes. En juin 1977, il oblige Podgorny à prendre sa retraite et redevient nominalement chef de l'État. Kossyguine conserve le poste de Président du conseil des ministres jusqu'à sa mort en 1980, mais en jouant un rôle de plus en plus effacé, le Politburo étant de plus en plus dominé par les partisans de Léonid Brejnev. Le 7 mai 1976, il se nomme lui-même Maréchal de l'Union soviétique, à l'imitation de Staline. Les chefs de l'armée, sans en être ravis, acceptent cette fantaisie, leurs privilèges, pouvoir et prestige n'ayant alors jamais été aussi hauts, tout en cumulant des dépenses militaires accrues et la glorification de la grande guerre patriotique[8].
Cependant, la politique soviétique sur le plan international et celle de Brejnev en politique intérieure dépendaient de l'économie de l'Union soviétique. Or celle-ci devient stagnante à partir de 1975 et montre même des signes de déclin.

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Le retard de l'agriculture en est un exemple. Malgré l'industrie lourde, l'URSS obtient des rendements tellement médiocres que des importations de blé s'avèrent indispensables.

Les énormes dépenses pour les forces armées et dans une moindre mesure pour le programme spatial soviétique faisaient négliger les besoins de base comme l'habitat. L'importance grandissante de l'économie informelle (on utilisait alors l'euphémisme « l'économie de l'ombre », en fait le marché noir) était une sorte de réponse, mais elle entraînait une corruption généralisée. Le goût personnel de Brejnev pour les voitures en est une illustration.

De plus, dans les années 1970-1980, son gendre le général Iouri Tchourbanov (en), fut impliqué tout comme le dirigeant ouzbek de l'époque, Charaf Rachidov, dans la célèbre affaire du coton ouzbek, où des sommes importantes furent détournées par le truchement de falsifications des statistiques : ce fut d'ailleurs la plus importante fraude de l'ère soviétique. « Cependant la crise du logement urbain qui se traduisait en 1964 par la prédominance de l'appartement communautaire partagé par plusieurs familles fut en grande partie surmontée. En 1982, 80 % des ménages soviétiques disposaient en ville d'un logement individuel ».

Les dernières années de son règne furent marquées par un culte de la personnalité omniprésent atteignant un sommet pour son soixante-dixième anniversaire en décembre 1976. Cette propagande n'inspirait cependant ni respect ni peur à une population qui se moquait de lui au travers de blagues russes[9]. Brejnev s'intéressait surtout aux questions internationales en laissant les questions internes à ses subordonnés. Parmi ceux-ci, le responsable de l'agriculture, Mikhaïl Gorbatchev.

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